Procréation médicalement assistée : quels sont les facteurs de succès ?

L’insémination intra-utérine est un traitement de première ligne de l’infertilité et des techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Le taux moyen d’accouchement après insémination artificielle varie d’un centre à l’autre.

Pour connaître plus précisément les raisons de ces variations, une étude prospective observationnelle a été réalisée dans 7 centres de PMA, en France.  Les taux d’accouchement dans chaque centre ont été comparés, ainsi que tous les paramètres susceptibles d’influencer la réussite de la procédure.

 

Plus de 700 couples ont accepté de participer à l’étude, soit au total 1 827 cycles d’insémination. Le taux moyen d’accouchement était de 29,3 % par couple et de 11,4 % par cycle, avec des variations allant de 8,4 % à 17,6 % selon les centres.

Si des éléments d’ordre démographique ont une influence sur le taux d’accouchement après insémination intra-utérine (âge, IMC, richesse du sperme), il apparaît que les écarts constatés dans les différents centres sont dus principalement à des différences dans la stimulation ovarienne. Il s’agit, d’une part, de l’utilisation d’antagonistes de la GnRH (15,2 % de taux d’accouchement avec ce traitement versus 9,4 sans) et, d’autre part, du nombre de follicules matures recrutés (9,4 % pour 1 follicule versus 15,2 % pour 2 follicules).

 

Les auteurs rappellent toutefois que le risque de grossesse multiple augmente avec le nombre de follicules, mais, puisque ce risque diminue avec l’âge, ils suggèrent d’adapter le nombre de follicules à l’âge des patientes. Dans cette étude, aucune grossesse multiple n’est survenue chez les femmes de plus de 39 ans, mais le taux en était de 39 % chez les femmes de moins de 27 ans avec 2 follicules matures, ce qui plaide en effet pour une stimulation monofolliculaire chez les plus jeunes.

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